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Oreille absolue ou oreille relative ?

Pour commencer un peu d’humour

Alors on entend souvent parler de l’oreille absolue comme étant un truc de dingue …
Oui c’est quelque part assez dingue d’entendre un son et de pouvoir donner la note.

Maintenant pour avoir discuté avec différentes personne ayant l’oreille absolue, ils ne le vivaient pas toujours bien.

Pour s’accorder c’est top mais pour beaucoup le piano est un instrument « faux » sur le plan harmonique, ou alors si l’on joue dans une fréquence autre que le 440Hz, c’est pas simple à aborder pour eux.

A savoir que cela peut se travailler si on ne l’a pas de façon naturelle.
(dans tous les cas c’est travaillé car si on a n’a jamais fait de musique, on ne peut définir ce que l’on entend)

Certains s’en accommodent voire l’utilisent et c’est chouette mais au final je préfère avoir une oreille relative.

L’oreille relative est l’acte de pouvoir déduire toutes les autres notes à partir d’une seule, peut importe la fréquence ou la hauteur.

La notion de nom de note n’est pas importante mais l’écart entre chaque note entre en jeu.

Perso c’est cette perception que j’ai des sons de base.
Cela me permet de jouer n’importe quel diapason ou tonalité et m’adapter.

Après ces notions d’oreille absolue ou relative touche surtout le système de note le plus courant dans notre culture (théories venant à la base de la culture « classique »).

Lorsque l’on touche le quart de ton ou des intervalles différentes d’autres cultures musicales
(moins courant dans notre culture occidentale mais il suffit de voyager un peu pour le croiser,
l’inde et ses śruti ou dans certaines musique orientales ou asiatiques ou même africaines 🙂
et historiquement, c’était encore présent il n’y a pas « si longtemps » dans notre culture populaire,
c’est maintenant de l’ordre de la recherche musicale moderne dans le milieu du classique).

Là ça devient donc une autre affaire, souvent notre oreille n’est pas « habituée » ou devrais-je dire « éduquée » ?

Ça frotte ou ça sonne « faux »

Au final c’est surtout lié à la perception et une habitude à prendre, un code à comprendre.

Maintenant je connais des musiciens à l’oreille absolue qui s’habituent quand le diapason est autre ou que l’écart de note est différent et qui le vivent très bien,
c’est juste qu’au final on fait tout un flan pour un truc qui peut créer plus de soucis que d’avantages selon son orientation musicale …

Disons que si tu as l’oreille absolue, voir comment en tirer parti,
si tu ne l’as pas, pourquoi le chercher à moins d’en avoir vraiment besoin ?

Autant travailler à habituer son oreille à « vivre » des intervalles quels qu’ils soient plutôt que de vouloir les « définir », les enfermer dans des cases.

A bientôt
Tithouan

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